|  Monsieur 
                      Alain SURRANS a été nommé directeur 
                      artistique des éditions Salabert, éditions 
                      spécialisées dans le domaine musical, dont 
                      les responsables exercent un certain nombre de responsabilités, 
                      tant au sein des sociétés civiles de perception 
                      et de répartition des droits, que des organisation 
                      professionnelles. 
 Monsieur Alain SURRANS exerçait jusqu'en avril 2000 
                      les fonctions de conseiller pour la musique auprès 
                      du Directeur de la Musique, de la danse, du théâtre 
                      et des spectacles du ministère de la culture, Dominique 
                      WALLON, puis Sylvie HUBAC, eux-mêmes en situation 
                      de prise illégale d'intérêt multiple.
 
 Dans un grand article récemment publié par 
                      notre confrère "La Lettre du Musicien", 
                      Monsieur SURRANS fait très largement état 
                      de ses anciennes fonctions et n'hésite pas à 
                      dire qu'il travaille aujourd'hui dans ses fonctions privées 
                      avec des personnes dont il était le supérieur 
                      hiérarchique, notamment avec ses anciens collègues 
                      des DRAC. Les éléments constitutifs du délit 
                      de prise illégale d'intérêt semblent 
                      constitués. Monsieur SURRANS encourt les peines de 
                      l'article L. 432-13 du code pénal (1). Ses employeurs 
                      actuels qui ont certainement entendu profiter de la relation 
                      privilégiée qu'entretient Monsieur SURRANS 
                      avec le ministère de la culture pourraient eux aussi 
                      encourir des poursuites en qualité de complice.
 (1) 
                      L'article L. 432-13 du Code Pénal énonce : est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 
                      000 Euros d'amende le fait, par une personne ayant été 
                      chargée, en tant que fonctionnaire public ou agent 
                      ou préposé d'une administration publique, 
                      à raison même de sa fonction, soit d'assurer 
                      la surveillance ou le contrôle d'une entreprise privée, 
                      soit de conclure des contrats de toute nature avec une entreprise 
                      privée, soit d'exprimer son avis sur les opérations 
                      effectuées par une entreprise privée, de prendre 
                      ou de recevoir une participation par travail, conseil ou 
                      capitaux dans l'une de ces entreprises avant l'expiration 
                      d'un délai de cinq ans suivant la cessation de cette 
                      fonction. 
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