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Chaque mois, l'essentiel de l'actualité du droit et de la gestion de la création artistique
  

Monsieur Bernard NOTARI, administrateur civil hors classe, exerçait jusqu’au 1er septembre 2006 les fonctions de conseil au cabinet du ministre de la culture et de la communication. Il était en charge des dossiers concernant le patrimoine, les musées et jardins. Dans le cadre de ses fonctions publiques, il est intervenu pour préparer les décisions du ministre concernant le domaine national du château de Fontainebleau. Il a notamment suivi, si ce n’est inspiré, la procédure d’éviction du précédent directeur, et l’appel à double candidature puisque le poste est désormais séparé entre une direction à dominante manageriale et un adjoint conservateur du patrimoine. Après un appel à candidature sur mesure, Monsieur Bernard NOTARI a été nommé par arrêté du 21 août 2006 (1) directeur du service à compétence nationale du musée et du domaine national du château de Fontainebleau.

Ce faisant, il nous semble que Monsieur NOTARI prend un intérêt dans une opération dont il avait au moment de l’acte, en tout ou partie, la charge d’assurer la surveillance et l’administration, ce qui correspond à la définition de la composante matérielle du délit de prise illégale d’intérêts de l’article L. 432-12 du code pénal (2).

(1) Jo du 8 septembre 2006, p. 13324.
(2)L’article L.432-12 du Code pénal énonce :
«Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public ou par une personne investie d’un mandat électif public, de prendre, de recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt quelconque dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l’acte, en tout ou partie, la charge d’assurer la surveillance, l’administration, la liquidation ou le paiement, est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 Euros d’amende».

Mis en ligne le 3 octobre 2006

 
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