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Chaque mois, l'essentiel de l'actualité du droit et de la gestion de la création artistique
  

  Monsieur Daniel GOUDINEAU a exercé les fonctions de Directeur Général adjoint du Centre National de la Cinématographie jusqu'en août 2000. Il y a notamment organisé le Compte de soutien à l'industrie de programmes audiovisuels (COSIP). Il a été nommé le 4 septembre 2000 en qualité de Directeur général délégué de la Sté Nationale de programmes la Cinquième. De façon étonnante, l'arrêté autorisant le détachement a été signé le 27 juin 2003 (Jorf du 8 juillet 2003 p. 11574). Monsieur Daniel GOUDINEAU a été également membre du conseil d’administration de l’INA jusqu'en octobre 2000. Dans le cadre de ses fonctions au CNC, Monsieur GOUDINEAU gérait notamment les dossiers de la Cinquième et de l'INA. la Cinquième et l'INA sont des sociétés de droit privé intervenant dans un secteur concurrentiel. Monsieur GOUDINEAU nous semble donc passible de poursuites pénales sur le fondement des articles L. 432-12 (1) et 432-13 (2) du code pénal.

Monsieur GOUDINEAU a été nommé en janvier 2004 Directeur Général de France 5.

(1) L'article L.432-12 du Code pénal énonce :

"Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public ou par une personne investie d'un mandat électif public, de prendre, de recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt quelconque dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l'acte, en tout ou partie, la charge d'assurer la surveillance, l'administration, la liquidation ou le paiement, est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 Euros d'amende"

(2) L'article L. 432-13 du Code Pénal énonce :

“ est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 Euros d'amende le fait, par une personne ayant été chargée, en tant que fonctionnaire public ou agent ou préposé d'une administration publique, à raison même de sa fonction, soit d'assurer la surveillance ou le contrôle d'une entreprise privée, soit de conclure des contrats de toute nature avec une entreprise privée, soit d'exprimer son avis sur les opérations effectuées par une entreprise privée, de prendre ou de recevoir une participation par travail, conseil ou capitaux dans l'une de ces entreprises avant l'expiration d'un délai de cinq ans suivant la cessation de cette fonction.


Les alinéa 3 et 4 et 5 de cet article précisent :

Au sens du présent article, est assimilée à une entreprise privée toute entreprise publique exerçant son activité dans un secteur concurrentiel et conformément aux règles du droit privé.
Ces dispositions sont applicables aux agents des établissements publics, des entreprises nationalisées, des sociétés d’économie mixte dans lesquelles l’Etat ou les collectivités publiques détiennent directement ou indirectement plus de 50 pour cent du capital et des exploitants publics prévus par la loi n° 90-568 du 2 juillet 1990 relative à l’organisation du service public de la poste et des télécommunications.
L’infraction n’est pas constituée en cas de participation au capital de sociétés cotées en bourse ou lorsque les capitaux sont reçus par dévolution successorale.

 
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