ACCORD NATIONAL SUR LA FORMATION PROFESSIONNELLE

DANS LĠEDITION

 

Table des matires

 

PREAMBULE                                                                                                                                                                                                      1

CHAMP DĠAPPLICATION    3

TITRE I             OBSERVATOIRE PROSPECTIF DES METIERS ET DES QUALIFICATIONS DE LĠEDITION    3

TITRE II           DIAGNOSTICS DES ENTREPRISES   5

TITRE III          LE CONTRAT DE PROFESSIONNALISATION    5

TITRE IV         LA PERIODE DE PROFESSIONNALISATION    9

TITRE V           LE PLAN DE FORMATION    12

TITRE VI         LE DROIT INDIVIDUEL A LA FORMATION (DIF)  14

TITRE VII        LE CONGE INDIVIDUEL DE FORMATION    18

TITRE VIII      ENTRETIEN PROFESSIONNEL, BILAN DE COMPETENCE, BILAN DĠETAPE PROFESSIONNEL        19

TITRE IX          APPRENTISSAGE, VALIDATION DES ACQUIS DE LĠEXPERIENCE (VAE), JURY DE VAE ET DĠEXAMEN, STAGES   21

TITRE X           NEGOCIATION TRIENNALE, EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES      23

TITRE XI          OBLIGATION DĠINFORMATION DES SALARIES   24

TITRE XII        INFORMATION ET CONSULTATION DES INSTITUTIONS REPRESENTATIVES DU PERSONNEL   25

TITRE XIII       DISPOSITIONS PARTICULIERES POUR LES ENTREPRISES DE MOINS DE 10 SALARIES   26

TITRE XIV      DISPOSITIONS FINANCIERES   27

TITRE XV        DUREE, DEPïT, SUIVI, REVISION, DENONCIATION    29

 

 

PREAMBULE

 

Le prŽsent accord a pour objet de mettre en Ïuvre, la loi nĦ2004-391 du 4 mai 2004 relatifs ˆ la formation professionnelle tout au long de la vie et la loi nĦ 2009-1437 du 24 novembre 2009 relative ˆ lĠorientation et ˆ la formation professionnelle tout au long de la vie.

 

Les organisations signataires considrent que ces textes visent ˆ crŽer les conditions dĠune nouvelle mobilisation en faveur de la formation tout au long de la vie professionnelle. En effet, ces textes donnent un nouvel Žlan ˆ la formation professionnelle et constituent, pour la branche dĠactivitŽ de lĠŽdition, qui conna”t une Žvolution importante de ses mŽtiers, une opportunitŽ pour le dŽveloppement des entreprises et de leurs salariŽs. Ils permettent, notamment, ˆ chaque salariŽ dĠtre accompagnŽ et soutenu dans son Žvolution professionnelle et favorisent lĠacquisition dĠune qualification tout au long de la vie professionnelle. Enfin, ils ouvrent de nouveaux champs de nŽgociation collective au niveau de la branche.

 

ConformŽment aux dispositions de principe de lĠaccord national interprofessionnel du 7 janvier 2009, chaque salariŽ doit pouvoir tre acteur de son Žvolution professionnelle et chaque entreprise doit pouvoir mettre en oeuvre les moyens adaptŽs ˆ ses besoins en matire de dŽveloppement ou d'adaptation ˆ son environnement Žconomique et ˆ sa politique de ressources humaines.

 

La formation professionnelle doit notamment concourir ˆ l'objectif pour chaque salariŽ de disposer et dĠactualiser un socle de connaissances et de compŽtences favorisant son Žvolution professionnelle et de progresser d'au moins un niveau de qualification au cours de sa vie professionnelle.

 

Dans cet objectif, les organisations signataires se sont attachŽes ˆ crŽer lĠobservatoire prospectif et analytique des mŽtiers et qualifications de lĠŽdition, ˆ dŽfinir le r™le de la Commission Paritaire Nationale de lĠEmploi (CPNE), ˆ prŽciser les dispositions relatives aux contrats et aux pŽriodes de professionnalisation et la mise en Ïuvre du droit individuel ˆ la formation.

 

Les organisations signataires attacheront une attention particulire aux problmes liŽs ˆ lĠinsertion des jeunes, ˆ lĠŽvolution professionnelle des seniors, ˆ lĠŽgalitŽ professionnelle entre les femmes et les hommes, sans oublier les salariŽs les plus fragilisŽs ainsi que les demandeurs dĠemploi.

 

Elles affirment surtout le r™le primordial de la formation professionnelle pour trouver les rŽponses les mieux adaptŽes aux enjeux du secteur de lĠŽdition.

 

Les mesures prises par les entreprises pour mettre en application la loi du 4 mai 2004 et celle du 24 novembre 2009 ne pourront dŽroger aux dispositions du prŽsent accord dans un sens qui serait dŽfavorable aux salariŽs.

A la date de signature du prŽsent accord, certains dŽcrets nĠŽtant pas encore publiŽs pour la pleine application de la loi, les parties signataires veilleront ˆ ce que les dispositions nouvelles rŽsultant de ces dŽcrets soient intŽgrŽes ˆ lĠaccord par avenant, dans les dŽlais les plus rapides.

Les conventions et accords dĠentreprise ne pourront dŽroger aux dispositions du prŽsent accord relatives ˆ la mutualisation des fonds.

 

Les parties signataires du prŽsent accord arrtent les orientations gŽnŽrales suivantes :

-       la personnalisation de la formation qui prend en compte lĠexpŽrience, les acquis, les attentes ainsi que les projets du salariŽ ;

-       la professionnalisation qui permet lĠacquisition, le maintien et le dŽveloppement des compŽtences du salariŽ dans lĠexercice de son mŽtier au regard des besoins et projets de lĠentreprise, dĠune part,  et de lĠŽvolution nŽcessaire de la qualification du salariŽ, dĠautre part.

-       lĠadaptation de la formation aux compŽtences et aux aspirations des salariŽs et des demandeurs dĠemploi ainsi quĠaux contraintes des entreprises ;

-       lĠengagement du salariŽ et de lĠemployeur basŽ sur lĠentretien professionnel et le bilan dĠŽtape professionnel.

CHAMP DĠAPPLICATION

 

Le prŽsent accord sĠapplique :

-       aux entreprises de lĠŽdition telles que dŽfinies dans la convention collective nationale de lĠŽdition;

-       aux travailleurs ˆ domicile desdites entreprises dĠŽdition;

-       aux entreprises qui, sans tre incluses dans le champ dĠapplication de la convention collective nationale de lĠŽdition, appliquent volontairement cette convention.

 

 

TITRE I        OBSERVATOIRE PROSPECTIF DES METIERS ET DES QUALIFICATIONS DE LĠEDITION

 

Les parties signataires du prŽsent accord ont mis en place un observatoire prospectif des mŽtiers et des qualifications de lĠŽdition qui a pour missions essentielles de mener, en tenant compte des Žvolutions, notamment technologiques et dŽmographiques, les travaux dĠanalyse, de rŽflexion et dĠobservation auxquels la profession doit sĠattacher, et de veiller ˆ leur rŽalisation.

La CPNE assure la coordination de lĠobservatoire et en dŽtermine les orientations.

 

Article 1 - Missions de lĠObservatoire

 

LĠobservatoire des mŽtiers et des qualifications a pour finalitŽ principale dĠapporter les ŽlŽments nŽcessaires ˆ la mise en place dĠune politique prospective dynamique en matire dĠemploi et de qualification au sein de la branche. Ses travaux doivent conduire Žgalement ˆ une meilleure gestion des ressources humaines dans les entreprises de la branche. La diffusion du rŽsultat de ses travaux doit permettre aux entreprises et ˆ leurs salariŽs de mieux cibler leurs orientations en matire de formation.

 

La mission de lĠObservatoire consiste :

-       ˆ Žtablir, sur la base dĠun Žchantillon reprŽsentatif, un bilan statistique des diffŽrents ŽlŽments de la situation de lĠemploi dans les entreprises du secteur de lĠŽdition,

-       ˆ procŽder ou ˆ faire procŽder ˆ une analyse des rŽsultats obtenus en vue de tirer les enseignements permettant dĠanticiper les Žvolutions quantitatives et qualitatives des emplois par filire professionnelle,

-       ˆ proposer des orientations, notamment des qualifications, dipl™mes ou titres susceptibles dĠtre reconnus par la branche et toute autre prŽconisation permettant dĠadapter les emplois aux Žvolutions constatŽes.

 

Les rŽsultats des enqutes et analyses menŽes par lĠObservatoire sont ˆ la disposition des commissions paritaires de la branche de lĠŽdition.

 

Article 2 - Fonctionnement de lĠObservatoire

 

Un comitŽ de pilotage technique paritaire de lĠobservatoire des mŽtiers et des qualifications dans lĠŽdition est constituŽ par les partenaires sociaux. Il est chargŽ de dŽfinir des programmes, un calendrier de rŽalisations, dĠeffectuer des travaux prŽparatoires ou de suivi et de les valider, dĠen assurer la communication et dĠŽtablir un budget annuel.

 

Le comitŽ paritaire de pilotage est composŽ de deux collges constituŽs respectivement de :

-       5 reprŽsentants des syndicats professionnels dĠemployeurs ;

-       5 reprŽsentants des syndicats de salariŽs, soit au minimum un reprŽsentant, par organisation syndicale reprŽsentative au niveau national et signataire du prŽsent accord.

 

La prŽsidence du comitŽ paritaire de pilotage Žchoit tous les trois ans, alternativement, ˆ lĠun des collges. La vice-prŽsidence Žchoit ˆ lĠautre collge.

La prŽsidence du comitŽ paritaire de pilotage devra revenir au collge qui nĠoccupe pas la prŽsidence de la section Ždition de lĠAFDAS et alternativement.

Les dŽcisions du comitŽ de pilotage sont prises ˆ la majoritŽ.

 

La CPNE est tenue rŽgulirement informŽe de lĠexŽcution des Žtudes, des recherches et des travaux dĠobservation ainsi conduits, dans le cadre des cahiers des charges de ladite commission.

La CPNE examine, aux ŽchŽances quĠelle a fixŽes, les rŽsultats des travaux de lĠobservatoire, et plus particulirement lĠŽvolution quantitative et qualitative des mŽtiers, des emplois et des qualifications. Les rŽsultats de cet examen, les conclusions, les orientations et les prioritŽs fixŽes par la CPNE en matire de formation professionnelle, sont communiquŽs ˆ lĠorganisme paritaire agrŽŽ de lĠŽdition pour contribuer ˆ la dŽtermination des prioritŽs et critres de prise en charge. Ces rŽsultats sont ˆ la disposition des chefs dĠentreprises et des institutions reprŽsentatives du personnel.

 

Les parties signataires du prŽsent accord confient ˆ lĠAFDAS la gestion des travaux de lĠobservatoire, suivant les orientations et instructions de la CPNE.

 

Article 3 - Financement de lĠObservatoire

 

Les ressources de lĠobservatoire se composent :

 

TITRE II       DIAGNOSTICS DES ENTREPRISES

 

ConformŽment ˆ lĠarticle L. 6332-1-1 du code du travail, lĠAFDAS peut Ç prendre en charge les cožts des diagnostics des TPE, petites et moyennes entreprises È.

Les parties signataires souhaitent encourager lĠoptimisation des capacitŽs de gestion Žconomiques et sociales des TPE et PME dans le cadre dĠun accompagnement par un prestataire externe.

Le financement de ces prestations sera assurŽ sur le budget Ç frais de mission È de lĠAFDAS selon les modalitŽs retenues par son Conseil dĠadministration.


TITRE III      LE CONTRAT DE PROFESSIONNALISATION

 

Article 1 – Objet

 

Le contrat de professionnalisation vise ˆ favoriser lĠinsertion ou la rŽinsertion professionnelle  avec pour objectif lĠacquisition dĠun titre, dĠun dipl™me ou dĠune qualification qui doit tre :

á        soit enregistrŽe au RNCP (RŽpertoire national des certifications professionnelles),

á        soit reconnue dans les classifications de la convention collective de lĠŽdition,

á        soit ouvrant droit ˆ un certificat de qualification professionnelle.

 

Il sĠadresse :

-       Aux jeunes de moins de vingt-six ans sans qualification professionnelle ou qui veulent complŽter leur formation initiale pour pouvoir accŽder aux mŽtiers souhaitŽs ;

-       Aux demandeurs dĠemploi ds leur inscription ˆ P™le Emploi, lorsquĠune professionnalisation sĠavre nŽcessaire pour favoriser leur retour ˆ lĠemploi ;

-       Aux bŽnŽficiaires du revenu de solidaritŽ active, de lĠallocation de solidaritŽ spŽcifique, de lĠallocation aux adultes handicapŽs, ou dĠun contrat unique dĠinsertion.

 

Article 2 – Principes

 

Le contrat de professionnalisation est basŽ sur les principes suivants :

-       lĠŽlaboration du parcours de formation en fonction des connaissances et particularitŽs des expŽriences de chacun des bŽnŽficiaires ;

-       une alternance alliant des sŽquences de formation, dĠŽvaluation et dĠaccompagnement du bŽnŽficiaire du contrat et lĠexercice dĠune ou plusieurs activitŽ(s) professionnelle(s) en lien avec la ou les qualification(s) recherchŽe(s) ;

-       une certification des connaissances, des compŽtences et des aptitudes professionnelles acquises.

 

Article 3 – DurŽe

 

Le contrat de professionnalisation est :

 

-       soit un contrat ˆ durŽe dŽterminŽe de 6 ˆ 12 mois ;

-       soit un contrat ˆ durŽe indŽterminŽe. Dans ce cas, la durŽe de la phase durant laquelle les actions de professionnalisation sont mises en Ïuvre est comprise entre 6 et 12 mois.

Le contrat de professionnalisation ˆ durŽe dŽterminŽe peut tre renouvelŽ une fois dans les cas suivants :

-       le bŽnŽficiaire, ayant obtenu la qualification visŽe, prŽpare une qualification supŽrieure ou complŽmentaire ;

-       le bŽnŽficiaire nĠa pu obtenir la qualification visŽe pour cause dĠŽchec aux Žpreuves dĠŽvaluation de la qualification suivie, de maternitŽ, de maladie, dĠaccident du travail, de maladie professionnelle ou de dŽfaillance de lĠorganisme de formation.

 

La durŽe du contrat ˆ durŽe dŽterminŽe ou la phase de professionnalisation, dans le cas dĠun contrat ˆ durŽe indŽterminŽe, peut tre portŽe ˆ 24 mois pour les personnes qui prŽparent un dipl™me, un titre enregistrŽ dans le rŽpertoire national des certifications professionnelles prŽvues ˆ lĠarticle L 335-6 du code de lĠŽducation ou une qualification reconnue dans les classifications de la convention collective nationale de lĠŽdition. Dans ce cas, le nombre dĠheures de formation ne pourra tre infŽrieur ˆ 150 heures par an.

 

La durŽe du contrat peut tre de 24 mois pour les bŽnŽficiaires du revenu de solidaritŽ active, de lĠallocation de solidaritŽ spŽcifique ou de lĠallocation aux adultes handicapŽs et aux bŽnŽficiaires du contrat unique dĠinsertion.

 

La durŽe du contrat peut Žgalement tre portŽe ˆ 24 mois pour les jeunes de moins de 26 ans qui nĠont pas validŽ un second cycle de lĠenseignement secondaire et qui ne sont pas titulaires dĠun dipl™me de lĠenseignement technologique ou professionnel.

 

Article 4 – Participation de lĠAFDAS au contrat de professionnalisation

 

Compte tenu de la situation de lĠemploi dans le secteur de lĠŽdition, et des besoins exprimŽs par les diffŽrentes entreprises, le contrat de professionnalisation prŽparant aux qualifications professionnelles reconnues dans la convention collective nationale de lĠŽdition donnera lieu, en prioritŽ, ˆ une participation financire de lĠAFDAS.

 

Sont Žgalement financŽs en prioritŽ les contrats de professionnalisation conclus en faveur des handicapŽs ou bŽnŽficiaires de lĠobligation dĠemploi visŽe ˆ lĠarticle L. 5212-13 du code du travail, ainsi que les salariŽs victimes dĠun accident du travail ou dĠune maladie professionnelle ayant entra”nŽ une incapacitŽ de travail Žgale ou supŽrieure ˆ six mois.

 

LĠAFDAS assure la continuitŽ de prise en charge des actions dĠŽvaluation, dĠaccompagnement et de formation des bŽnŽficiaires du contrat de professionnalisation qui serait rompu avec lĠentreprise dans le cas dĠun licenciement pour motif Žconomique ou en cas de redressement ou de liquidation judiciaire de lĠentreprise.

 

Article 5 – DurŽe des actions de formation

 

Les actions dĠŽvaluation, de personnalisation du parcours de formation, dĠaccompagnement externe et de formation dont bŽnŽficie le titulaire du contrat de professionnalisation seront dĠune durŽe comprise entre 15% et 25 % de la durŽe du contrat ou de la phase de professionnalisation, sans pouvoir tre infŽrieure ˆ 150 heures.

Elle pourra tre supŽrieure ˆ 25 %, sans dŽpasser 50 % de la durŽe du contrat pour les contrats entrant dans le cadre des trois derniers alinŽas de lĠarticle 3 du prŽsent titre.

Les actions de formation peuvent sĠeffectuer tant ˆ lĠextŽrieur quĠˆ lĠintŽrieur de lĠentreprise.

 

Article 6 – Tutorat

 

Chaque titulaire dĠun contrat de professionnalisation sera suivi par un tuteur choisi parmi les membres de lĠencadrement de lĠentreprise.

Le tuteur doit tre volontaire, justifier dĠune expŽrience professionnelle dĠau moins deux ans et dĠune qualification en rapport avec lĠobjectif de professionnalisation visŽ.

Le tuteur dŽterminera avec lĠemployeur, aprs Žvaluation du salariŽ, les actions de formation nŽcessaires, ainsi que les conditions dĠŽvaluation et de validation de celles-ci. Il veillera au bon dŽroulement du contrat, suivra et Žvaluera pŽriodiquement la progression du salariŽ tant dans lĠexercice du travail qui lui est attribuŽ que dans le dŽroulement de sa formation. Il sĠassurera de la prŽsentation du titulaire du contrat aux Žpreuves de certification.

Un examen de lĠadŽquation du programme de formation aux acquis professionnels du salariŽ rŽsultant de son expŽrience professionnelle est effectuŽ par le tuteur dans un dŽlai de 2 mois ˆ compter de la date de signature du contrat. En cas dĠinadŽquation constatŽe, lĠemployeur et le titulaire peuvent conclure un avenant au contrat initial modifiant la durŽe de la formation, sous rŽserve dĠun Žventuel accord de prise en charge de lĠAFDAS.

Les parties signataires recommandent que les salariŽs exerant cette fonction tutorale bŽnŽficient au prŽalable dĠune prŽparation, incluant une formation.

 

Elles recommandent aux entreprises de donner ˆ ces derniers les moyens nŽcessaires ˆ lĠexercice de leur mission, notamment en termes de charge et de temps de travail.

 

LĠAFDAS prendra en charge, dans la limite de plafonds mensuels et de durŽes maximales  dŽterminŽs par dŽcret et selon les conditions dŽcidŽes par son Conseil dĠadministration sur proposition de la branche, les cožts liŽs ˆ lĠexercice de la fonction tutorale engagŽs par les entreprises pour les salariŽs bŽnŽficiaires de contrats de professionnalisation.

Cette prise en charge fait lĠobjet dĠun plafond spŽcifique lorsque les contrats de professionnalisation sont conclus avec :

-       Les bŽnŽficiaires du revenu de solidaritŽ active, de lĠallocation de solidaritŽ spŽcifique, de lĠallocation aux adultes handicapŽs, ou dĠun contrat unique dĠinsertion.

-       Les jeunes de 16 ˆ 25 ans rŽvolus qui nĠont pas validŽ un second cycle de lĠenseignement secondaire et qui ne sont pas titulaires dĠun dipl™me de lĠenseignement technologique ou professionnel.

-       Les personnes ‰gŽes de 45 ans et plus.

 

Article 7 – RŽmunŽration des titulaires dĠun contrat de professionnalisation

 

Les titulaires du contrat de professionnalisation, ‰gŽs de moins de 26 ans, peroivent, pendant la durŽe du contrat ˆ durŽe dŽterminŽe ou de la pŽriode de professionnalisation du contrat ˆ durŽe indŽterminŽe, une rŽmunŽration Žgale ˆ :

- 55% du SMIC pour les bŽnŽficiaires ‰gŽs de moins de 21 ans ;

- 70% du SMIC pour les bŽnŽficiaires ‰gŽs de 21 ans ˆ 25 ans inclus.

 

Ces rŽmunŽrations sont majorŽes de 10 points ds lors que le bŽnŽficiaire est au moins titulaire dĠun baccalaurŽat gŽnŽral ou professionnel ou dĠun titre ou dipl™me ˆ finalitŽ professionnelle de mme niveau.

 

Les bŽnŽficiaires ‰gŽs dĠau moins 26 ans peroivent une rŽmunŽration au moins Žgale ˆ 85% du minimum conventionnel correspondant au niveau de la classification de leur emploi sans que ce montant puisse tre infŽrieur au SMIC.

 

Dans lĠhypothse dĠun SMIC supŽrieur au minimum prŽvu par la convention collective, la base de calcul la plus favorable sĠappliquera.

 

Article 8 – Participation de lĠAFDAS

 

LĠAFDAS participe aux cožts pŽdagogiques des diffŽrentes actions dĠŽvaluation, de personnalisation du parcours de formation, dĠaccompagnement et de formation ainsi quĠaux frais induits (dŽplacements, dŽfraiements) sur la base dĠun plafond horaire de 15 Û ˆ la date de signature du prŽsent accord. Ce taux est susceptible dĠtre modulŽ par le Conseil paritaire de la branche sur proposition de la CPNE.

 

Article 9 – Information et consultation des institutions reprŽsentatives du personnel et des dŽlŽguŽs syndicaux

 

Le comitŽ dĠentreprise ou dĠŽtablissement ou, ˆ dŽfaut, les dŽlŽguŽs du personnel, sont consultŽs et les dŽlŽguŽs syndicaux informŽs sur :

á      les effectifs concernŽs par le contrat de professionnalisation, rŽpertoriŽs par ‰ge, sexe et niveau initial de formation ;

á      les conditions dans lesquelles se dŽrouleront les contrats et en particulier sur :

-       les conditions dĠaccueil et dĠencadrement des bŽnŽficiaires pendant la durŽe de leur contrat ;

-       les informations donnŽes aux titulaires du contrat sur lĠorganisation et les activitŽs de lĠentreprise ;

-       les emplois occupŽs pendant et ˆ lĠissue de leur contrat ;

-       les conditions de mise en Ïuvre des actions de professionnalisation ;

-       les rŽsultats obtenus en fin de contrat ainsi que leurs conditions dĠapprŽciation et dĠŽvaluation.

 

Cette information-consultation sĠeffectue lors des rŽunions dĠinformation-consultation du comitŽ dĠentreprise ou dĠŽtablissement ou, ˆ dŽfaut, des dŽlŽguŽs du personnel, consacrŽes au plan annuel de formation de lĠentreprise.

 

Article 10 – La prŽparation opŽrationnelle ˆ lĠemploi

 

La POE permet ˆ un demandeur dĠemploi de bŽnŽficier dĠune formation nŽcessaire ˆ lĠacquisition des compŽtences requises pour occuper un emploi correspondant ˆ une offre dŽposŽe par une entreprise ˆ P™le Emploi. A lĠissue de sa formation dispensŽe prŽalablement ˆ lĠentrŽe dans lĠentreprise, le contrat de travail qui peut tre conclu entre le demandeur dĠemploi et lĠemployeur est un contrat ˆ durŽe indŽterminŽe, un contrat de professionnalisation ˆ durŽe indŽterminŽe ou un contrat ˆ durŽe dŽterminŽe dĠune durŽe minimale de douze mois.

La formation est financŽe par P™le Emploi. Le fonds paritaire de sŽcurisation des parcours professionnels (FPSPP) et lĠAFDAS peuvent contribuer au financement du cožt pŽdagogique et des frais annexes de la formation. LĠentreprise dĠŽdition, en concertation avec lÔAFDAS et P™le Emploi dŽfinit les compŽtences que le demandeur dĠemploi acquiert au cours de la formation pour occuper lĠemploi proposŽ.

 

 

TITRE IV      LA PERIODE DE PROFESSIONNALISATION

 

Article 1 - Objet

 

Les pŽriodes de professionnalisation ont pour objet de favoriser le maintien dans lĠemploi des salariŽs sous contrat de travail ˆ durŽe indŽterminŽe.

Elles ont pour objet dĠadapter leur qualification ˆ lĠŽvolution des technologies, des organisations et de leur poste de travail.

Ces pŽriodes de professionnalisation doivent permettre ˆ leurs bŽnŽficiaires :

-       dĠacquŽrir une qualification reconnue dans les classifications de la convention collective ou une qualification enregistrŽe au rŽpertoire national des certifications professionnelles, ou ouvrant droit ˆ un CQP ;

-       de participer ˆ une action de formation dont lĠobjectif de professionnalisation est dŽfini par la CPNE ;

-       de participer ˆ une action de validation des acquis de lĠexpŽrience.

 

Article 2 - Contenu

 

Une pŽriode de professionnalisation comprend nŽcessairement les phases suivantes :

-       un choix des parcours de formation effectuŽ par lĠemployeur et le bŽnŽficiaire en fonction des connaissances et des expŽriences de ce dernier ;

-       une alternance alliant des sŽquences de formation professionnelle dans ou hors de lĠentreprise et lĠexercice dĠune ou plusieurs activitŽs professionnelles en lien avec la ou les qualifications recherchŽes ;

-       une Žvaluation des compŽtences et des aptitudes professionnelles acquises.

 

La pŽriode de professionnalisation peut donner lieu, prŽalablement ou postŽrieurement ˆ sa mise en Ïuvre, ˆ une action de validation des acquis de lĠexpŽrience rŽalisŽe pendant le temps de travail.

 

Article 3 – Publics prioritaires

 

Sans prŽjudice des dispositions de lĠarticle L. 6324-2 du code du travail, les pŽriodes de professionnalisation sĠadressent prioritairement :

-       aux salariŽs dont la qualification est insuffisante au regard de lĠŽvolution technologique et organisationnelle ;

-       aux salariŽs qui comptent vingt ans dĠactivitŽ professionnelle ou ‰gŽs dĠau moins 45 ans et ayant une anciennetŽ minimum dĠun an de prŽsence dans la dernire entreprise qui les emploie ;

-       aux salariŽs de plus de 55 ans concernŽs par les accords ou les plans dĠaction en faveur des salariŽs ‰gŽs ;

-       aux salariŽs qui envisagent la crŽation ou la reprise dĠune entreprise ;

-       aux femmes qui reprennent leur activitŽ professionnelle aprs un congŽ maternitŽ ou aux hommes et aux femmes aprs un congŽ parental ;

-       aux travailleurs handicapŽs ;

-       aux salariŽs dŽclarŽs inaptes ˆ leur poste de travail par la mŽdecine du travail ;

-       aux salariŽs des premiers niveaux de qualification ;

-       aux salariŽs reprenant une activitŽ aprs une absence de longue durŽe pour cause de maladie ou dĠaccident ;

-       aux personnes qui acceptent une mobilitŽ professionnelle impliquant une Žvolution importante de leurs compŽtences.

 

Article 4 – Actions prioritaires

 

Les pŽriodes de professionnalisation ont pour objet de permettre aux salariŽs dĠacquŽrir :

-       soit un dipl™me, un titre professionnel ou un certificat enregistrŽ dans le rŽpertoire national des certifications professionnelles,

-       soit une qualification reconnue dans les classifications de la convention collective nationale de lĠŽdition,

-       soit une qualification ouvrant droit ˆ un CQP.

 

Les pŽriodes de professionnalisation peuvent aussi permettre aux salariŽs de participer aux types dĠactions de formation suivants :

-       actions ayant pour objet de favoriser lĠadaptation des salariŽs ˆ lĠŽvolution des emplois ainsi que leur maintien dans lĠemploi, et de participer au dŽveloppement de leurs compŽtences,

-       actions de promotion ayant pour objet de permettre lĠacquisition dĠune qualification plus ŽlevŽe,

-       actions de prŽvention ayant pour objet de rŽduire les risques dĠinadaptation de qualification ˆ lĠŽvolution des techniques et des structures des entreprises, en prŽparant les salariŽs dont lĠemploi est menacŽ ˆ une mutation dĠactivitŽ.

 

Article 5 – DurŽe et modalitŽs

 

La durŽe de la pŽriode de professionnalisation, la dŽtermination des temps de travail, des temps de la formation et, Žventuellement, le nombre dĠheures rŽalisŽes pendant et en dehors du temps de travail sont dŽfinis dĠun commun accord entre lĠemployeur et le salariŽ en fonction de lĠobjectif poursuivi, sous rŽserve des dispositions lŽgales suivantes :

La durŽe minimale des pŽriodes de professionnalisation sĠŽlve, sur douze mois calendaires et pour chaque salariŽ en bŽnŽficiant :

-       A trente-cinq heures pour les entreprises dĠau moins cinquante salariŽs ;

-       A soixante-dix heures pour les entreprises dĠau moins deux cent cinquante salariŽs.

Cette durŽe minimale ne sĠapplique pas au bilan de compŽtences ni ˆ la validation des acquis de lĠexpŽrience. Elle ne sĠapplique pas aux pŽriodes de professionnalisation des salariŽs ‰gŽs dĠau moins quarante-cinq ans.

 

Article 6 – RŽmunŽration du salariŽ

 

Les heures passŽes par le salariŽ au suivi dĠactions de formation, liŽes ˆ la pŽriode de professionnalisation sont mises en Ïuvre prioritairement pendant le temps de travail et donnent lieu au maintien de la rŽmunŽration du salariŽ.

Ces heures de formation peuvent Žgalement se dŽrouler, pour tout ou partie, en-dehors du temps de travail :

soit ˆ lĠinitiative du salariŽ, dans le cadre du Droit Individuel ˆ la Formation (DIF) ;

soit ˆ lĠinitiative de lĠemployeur, avec lĠaccord du salariŽ.

 

Les heures de formation effectuŽes en dehors du temps de travail ouvrent le droit au versement de lĠallocation de formation dŽfinie par lĠarticle L. 6321-10 du code du travail, soit 50% de la rŽmunŽration nette de rŽfŽrence du salariŽ concernŽ.

 

Article 7 – Conditions de mise en Ïuvre

 

Les pŽriodes de professionnalisation sont mises en Ïuvre ˆ lĠinitiative de lĠemployeur ou ˆ la demande du salariŽ, avec lĠaccord de lĠemployeur.

 

Par accord Žcrit entre le salariŽ et lĠemployeur, les heures de formation rŽalisŽes en-dehors du temps de travail dans le cadre dĠune pŽriode de professionnalisation, peuvent excŽder le montant des droits ouverts par le salariŽ au titre du DIF, prŽvu au titre VI, dans la limite de 80 heures sur une mme annŽe civile

 

Lorsque tout ou partie de la formation se dŽroule en dehors du temps de travail, conformŽment aux dispositions de lĠarticle L. 6321-8 du code du travail, lĠemployeur dŽfinit avec le salariŽ, avant son dŽpart en formation, la nature des engagements auxquels lĠentreprise souscrit. Ces engagements sont liŽs dĠune part au respect par le salariŽ des conditions dĠassiduitŽ aux actions de formation, et dĠautre part, aux Žvaluations qui en rŽsultent.

 

Ces engagements portent sur les conditions dans lesquelles le salariŽ accde en prioritŽ, dans un dŽlai dĠun an ˆ lĠissue de la formation, aux fonctions disponibles correspondant aux connaissances ainsi acquises et ˆ lĠattribution de la classification correspondante ˆ lĠemploi occupŽ, et Žgalement sur les modalitŽs de prise en compte des efforts accomplis par le salariŽ.

 

Les formations effectuŽes dans le cadre de la pŽriode de professionnalisation donnent lieu ˆ un financement de lĠAFDAS dans le cadre des fonds mutualisŽs pour les cožts pŽdagogiques et frais annexes (dŽplacement, hŽbergement et restauration).

 

A dŽfaut dĠune prise en charge financire par lĠAFDAS, lĠemployeur et le salariŽ peuvent sĠentendre pour un cumul de plusieurs dispositifs de prise en charge financire (DIF, plan de formation de lĠentreprise etc), pour une mme pŽriode de professionnalisation.

 

Le pourcentage des salariŽs simultanŽment absents au titre de la pŽriode de professionnalisation ne peut, sauf accord du chef dĠentreprise ou du responsable de lĠŽtablissement, dŽpasser 2% du nombre total de salariŽs de lĠentreprise ou de lĠŽtablissement.

 

Dans les entreprises ou les Žtablissements de moins de 50 salariŽs, le bŽnŽfice dĠune pŽriode de professionnalisation peut tre diffŽrŽ lorsquĠil aboutit ˆ lĠabsence simultanŽe dĠau moins deux salariŽs au titre des pŽriodes de professionnalisation.

 

Article 8 – Financement par lĠAFDAS

 

LĠAFDAS  assure en prioritŽ le financement des actions dŽfinies ˆ lĠarticle 4 du prŽsent titre.

Le plafond du taux horaire est fixŽ ˆ 35 Û. Il pourra tre modulŽ par lĠAFDAS, sur proposition de la CPNE.

Ce taux couvre le cožt pŽdagogique et les frais annexes.

 

 

TITRE V       LE PLAN DE FORMATION

 

Article 1 – Principes

 

Le plan de formation de lĠentreprise relve de la compŽtence de lĠemployeur. Il constitue le document de rŽfŽrence de lĠentreprise en matire de formation professionnelle.

Il prŽsente, conformŽment aux dispositions lŽgislatives et rŽglementaires, la politique de formation en lien avec les orientations gŽnŽrales et les actions de formation que lĠentreprise entend mettre en Ïuvre. Il peut prendre en compte les besoins de formation tels quĠexprimŽs lors des entretiens professionnels.

 

Les parties signataires incitent les entreprises ˆ Žlaborer dans toute la mesure du possible un plan de formation tenant compte ˆ la fois des objectifs de la formation professionnelle dŽfinis dans le prŽsent accord, des perspectives Žconomiques et de lĠŽvolution des techniques et des modes dĠorganisation du travail dans lĠentreprise.

 

Les parties signataires incitent, pour ce faire, les entreprises ˆ prendre en compte les conclusions des travaux rŽalisŽs par la CPNE en matire dĠŽtude prospective et ceux de lĠobservatoire prospectif des mŽtiers et des qualifications.

 

Les parties signataires rappellent :

-       que les institutions reprŽsentatives du personnel compŽtentes (IRP) sont informŽes et consultŽes, sur le plan de formation dans les conditions prŽvues par la loi, Žtant rappelŽ quĠen lĠŽtat actuel, la loi fixe une pŽriodicitŽ et un principe de deux rŽunions par an, la seconde devant se tenir avant la fin de lĠannŽe prŽcŽdant celle de lĠexŽcution du plan de formation,

-       quĠafin de permettre aux membres du comitŽ dĠentreprise et aux membres de la commission de formation, de contribuer ˆ lĠŽlaboration de ce plan et de prŽparer les dŽlibŽrations dont il fait lĠobjet, le chef dĠentreprise ou son reprŽsentant communique trois semaines au moins avant les rŽunions du comitŽ ou de la commission prŽcitŽe, les documents prŽvus par les dispositions rŽglementaires (articles D. 2323-5 et D. 2323-6 du code du travail). Ces documents sont Žgalement communiquŽs aux dŽlŽguŽs syndicaux de lĠentreprise ou de lĠŽtablissement, ainsi quĠaux reprŽsentants syndicaux au comitŽ dĠentreprise.

 

Article 2 – Information des salariŽs

 

Afin de permettre aux membres du comitŽ dĠentreprise et, le cas ŽchŽant, aux membres de la commission de la formation de contribuer ˆ lĠŽlaboration du plan de formation et de prŽparer les dŽlibŽrations dont il fait lĠobjet, lĠemployeur leur communique, trois semaines au moins avant les rŽunions du comitŽ ou de la commission prŽcitŽs, les documents dĠinformation dont la liste est Žtablie par dŽcret. Ces documents sont Žgalement communiquŽs aux dŽlŽguŽs syndicaux.

Ils prŽcisent notamment la nature des actions de formation proposŽes par lĠemployeur en application de lĠarticle L. 6321-1 et distinguent :

-       les actions dĠadaptation du salariŽ au poste de travail ou liŽes ˆ lĠŽvolution ou au maintien dans lĠemploi dans lĠentreprise ;

-       Les actions de dŽveloppement des compŽtences du salariŽ.

 

Article 3 – CaractŽristiques

 

Le plan de formation est structurŽ en fonction de deux types dĠactions de formation, conformes aux dispositions lŽgales (article L. 6321-1 du code du travail) :

 

a)    Les actions dĠadaptation du salariŽ au poste de travail ou liŽes ˆ lĠŽvolution ou au maintien dans lĠemploi dans lĠentreprise.

Ces actions de formation constituent un temps de travail effectif et donnent lieu, pendant leur rŽalisation, au maintien de la rŽmunŽration par lĠentreprise.

Les actions dĠadaptation au poste de travail ont pour objectif dĠapporter au salariŽ des compŽtences qui sont directement utilisables et nŽcessaires dans le cadre des fonctions quĠil occupe (entretien, mise ˆ jour et approfondissement des connaissances et compŽtences nŽcessaires ˆ la fonction exercŽe).

Les actions liŽes ˆ lĠŽvolution de lĠemploi ou au maintien dans lĠemploi ont pour objet dĠassurer une formation permettant aux salariŽs de ma”triser les exigences nouvelles provenant de lĠŽvolution des emplois. Elles visent ˆ apporter aux salariŽs des compŽtences directement utilisables dans le cadre de leur emploi, et qui correspondent soit ˆ une Žvolution prŽvue ou prŽvisible du contenu des postes de travail, soit ˆ un changement prŽvu ou prŽvisible des fonctions et/ou conditions de travail.

 

b)    Les actions de dŽveloppement des compŽtences du salariŽ

Ces actions peuvent se dŽrouler pendant le temps de travail et, dans ce cas, elles donnent lieu pour le salariŽ au maintien de sa rŽmunŽration. En cas de formation, en tout ou partie, en dehors du temps de travail, les modalitŽs suivantes sont applicables :

-       ces actions sont subordonnŽes ˆ un accord Žcrit entre lĠemployeur et le salariŽ. Lorsque lĠaction de formation se dŽroule en tout ou partie en dehors du temps de travail, le refus du salariŽ ou la dŽnonciation dans les huit jours de lĠaccord formalisŽ entre le salariŽ et lĠemployeur de participer ˆ des actions de formation rŽalisŽes dans ces conditions ne constitue ni une faute, ni un motif de licenciement ;

-       le temps de formation hors temps de travail sĠinscrit dans la limite de soixante heures par an et par salariŽ (ou 4,33% du forfait, arrondi au nombre de jours le plus proche, en cas de durŽe du temps de travail sĠinscrivant dans le cadre dĠun forfait annuel tel que visŽ par les articles L. 3121-42 et L. 3121-43 du code du travail) ;

-       les heures hors temps de travail ne donnent pas lieu ˆ rŽmunŽration, mais au versement dĠune allocation de formation, dont le rŽgime et les caractŽristiques sont fixŽes par les dispositions lŽgislatives et rŽglementaires lĠinstaurant.

 

Ces actions de formation en vue du dŽveloppement des compŽtences rŽalisŽes en tout ou partie en dehors du temps de travail doivent donner lieu, conformŽment ˆ lĠarticle L. 6321-8 du code du travail avant le dŽpart en formation, ˆ la prise dĠengagements mutuels entre le salariŽ et lĠentreprise :

-       engagement pour le salariŽ, ˆ suivre avec assiduitŽ la formation et ˆ participer aux Žvaluations prŽvues ;

-       engagement par lĠentreprise, sous rŽserve que le salariŽ ait satisfait ˆ ses propres engagements, ainsi quĠaux Žvaluations, ˆ permettre au salariŽ dĠaccŽder en prioritŽ, dans un dŽlai dĠun an ˆ lĠissue de la formation, aux fonctions disponibles correspondant aux connaissances ainsi acquises et ˆ prendre en compte les efforts accomplis par le salariŽ. Pour autant, le salariŽ ne dispose pas dĠun droit dĠaccŽder ˆ un poste, sauf engagement particulier pris par lĠentreprise ˆ ce titre, mais dĠun droit de prioritŽ dĠaccs ˆ un poste disponible rŽpondant ˆ sa qualification. LĠentreprise examine, le cas ŽchŽant, les conditions de rŽmunŽration attachŽes au nouveau poste ainsi que la nŽcessitŽ ou pas dĠune pŽriode probatoire. Celle-ci, si elle existe, sera formalisŽe par Žcrit entre les parties en prŽcisant la durŽe et le fait quĠˆ dŽfaut de confirmation ˆ lĠissue de cette pŽriode, le salariŽ retrouve automatiquement ses fonctions antŽrieures, sur son ancien poste ou un poste Žquivalent, si celui-ci est pourvu.

 

Au cours dĠune mme annŽe, et pour un mme salariŽ, quels que soient le ou les types dĠactions engagŽs au cours de lĠannŽe, le nombre total dĠheures de formation pouvant tre rŽalisŽes en dehors du temps de travail est limitŽ ˆ un plafond de quatre-vingts heures (ou 5% du forfait, arrondi au nombre de jours le plus proche, en cas de durŽe de travail sĠinscrivant dans le cadre dĠun forfait annuel tel que visŽ par les articles L. 3121-42 et L. 3121-43 du code du travail), suivant les modalitŽs prŽvues par la loi.

 

Les parties signataires conviennent quĠen cas de maintien de la rŽmunŽration, suivant le type et les modalitŽs de formation concernŽs tels quĠexposŽs dans le prŽsent article, ce maintien tient compte de la rŽmunŽration brute mensuelle ˆ la date de dŽpart de lĠaction de formation.

 

 

TITRE VI      LE DROIT INDIVIDUEL A LA FORMATION (DIF)

 

Le DIF est un outil de dŽveloppement des compŽtences, de mobilitŽ et dĠŽvolution professionnelle. Il permet ˆ tout salariŽ de bŽnŽficier d'un volume d'heures de formation qu'il pourra utiliser ˆ son initiative, avec l'accord de son employeur et dans les limites de la loi, afin qu'il devienne acteur de sa formation et de son Žvolution professionnelle.

 

Article 1 – BŽnŽficiaires

 

A compter du 7 mai 2005, les salariŽs employŽs ˆ temps plein sous contrat de travail ˆ durŽe indŽterminŽe, ayant un an dĠanciennetŽ, bŽnŽficient chaque annŽe dĠun droit individuel ˆ la formation (DIF) dĠune durŽe de 20 heures. Pour les salariŽs ˆ temps partiel et les TAD, cette durŽe est calculŽe au prorata temporis. La pŽriode dĠabsence du salariŽ pour un congŽ de maternitŽ, dĠadoption, de prŽsence parentale, de soutien familial ou pour un congŽ parental dĠŽducation est intŽgralement prise en compte dans le calcul du droit ˆ DIF.

 

Les salariŽs titulaires dĠun contrat ˆ durŽe dŽterminŽe bŽnŽficient Žgalement de ce droit aprs 4 mois dĠanciennetŽ consŽcutifs ou non pendant les 12 derniers mois dans lĠentreprise. La durŽe de ce droit est calculŽe au prorata temporis.

Pour les contrats ˆ durŽe indŽterminŽe conclus ou rompus en cours dĠannŽe, la durŽe est calculŽe prorata temporis.

 

La valeur du droit individuel ˆ la formation reste plafonnŽe ˆ 120 heures. Pour les salariŽs ˆ temps complet, ce plafond sĠexerce dans la limite de 6 ans.

 

A partir de lĠannŽe 2012, lĠannŽe civile est choisie comme pŽriode de rŽfŽrence pour lĠacquisition du droit individuel ˆ la formation.

 

Article 2 – Objet

 

Ce droit permet au salariŽ de bŽnŽficier, ˆ son initiative, dĠactions de formation professionnelle.

Ces formations se dŽroulent en dehors du temps de travail.

Toutefois, afin de faciliter lĠutilisation de ce nouveau moyen dĠaccs ˆ la formation, les parties signataires dŽcident quĠun accord Žcrit conjoint de lĠemployeur et du salariŽ peut prŽvoir que les heures liŽes au DIF se rŽalisent en tout ou en partie pendant le temps de travail.

 

Article 3 – Publics et actions prioritaires

 

a)    Publics prioritaires

ConformŽment aux articles L.6323-6, L.6313-3 et L.6314-1 du code du travail, sont prioritaires, au titre du DIF, les publics bŽnŽficiant dĠactions de formation ayant pour objet :

-       lĠacquisition dĠun dipl™me ou dĠun titre ˆ finalitŽ professionnelle, dĠune qualification professionnelle Žtablie par la CPNE ou dĠune classification professionnelle reconnue dans la convention collective ;

-       la promotion, lĠacquisition, lĠentretien ou le perfectionnement des connaissances en lien avec les emplois de lĠentreprise et leurs Žvolutions prŽvisibles ;

-       des actions spŽcifiques visant une reprise dĠactivitŽ professionnelle des femmes aprs un congŽ maternitŽ, ou des hommes et des femmes aprs un congŽ parental ;

-       des actions spŽcifiques aux salariŽs de plus de 55 ans concernŽs par les accords ou les plans dĠaction en faveur du maintien dans lĠemploi des salariŽs ‰gŽs.

 

b)    Actions prioritaires

La  CPNE examine rŽgulirement et rŽvise, le cas ŽchŽant, la liste des actions quĠelle a jugŽes  prioritaires et les communique ˆ lĠinstance concernŽe au sein de lĠAFDAS

 

Article 4 – ModalitŽs de mise en Ïuvre

 

Le salariŽ souhaitant exercer son droit individuel ˆ la formation doit adresser sa demande, par Žcrit, ˆ son employeur en respectant un dŽlai de 3 mois avant la date de dŽbut de lĠaction de formation envisagŽe. Il indique dans cette demande :

-         lĠintitulŽ de lĠaction de formation,

-         ses dates de rŽalisation,

-         son cožt pŽdagogique prŽvisionnel,

-         lĠorganisme susceptible de la dispenser,

-         les modalitŽs dĠexercice du droit (pendant ou en-dehors du temps de travail).

 

LĠemployeur dispose dĠun dŽlai dĠun mois pour exprimer au salariŽ son accord ou son dŽsaccord sur cette demande. PassŽ ce dŽlai, son absence de rŽponse vaut acceptation.

 

En cas de refus de lĠaction de formation par lĠemployeur, le salariŽ peut rŽitŽrer sa demande lĠannŽe suivante ; si le dŽsaccord persiste au cours de deux exercices ou pŽriodes annuelles successives, le salariŽ pourra prŽsenter sa demande dĠaction de formation dans le cadre du congŽ individuel de formation, son dossier Žtant alors examinŽ suivant les prioritŽs dĠinstruction et de prise en charge financire de lĠAFDAS en qualitŽ dĠOPACIF de la branche.

 

Dans le cadre dĠune prise en charge par lĠAFDAS, au titre du congŽ individuel de formation, de lĠaction de formation prŽsentŽe par le salariŽ au titre de son droit individuel ˆ la formation, lĠemployeur est tenu de verser ˆ cet organisme le montant de lĠallocation correspondant aux droits acquis par le salariŽ au titre du DIF et les frais de formation calculŽs conformŽment aux dispositions de lĠarticle L.6323-14 et suivants du code du travail et sur la base forfaitaire applicable aux contrats de professionnalisation mentionnŽs ˆ lĠarticle L.6332-14 du code du travail. Les heures de DIF ayant donnŽ lieu ˆ ce versement sont dŽcomptŽes alors sur le volume des heures capitalisŽes jusquĠalors par le salariŽ.

 

Une fois par an, lĠemployeur communique par Žcrit ˆ chaque salariŽ, suivant les modalitŽs quĠil aura dŽfinies, le total des droits capitalisŽs au titre du DIF, selon les modalitŽs propres ˆ chaque entreprise ou Žtablissement (mention sur le bulletin de paie, bulletin spŽcifique remis annuellement etc.).

 

Article 5 – Dispositions financires

 

Le financement des frais de formation et, le cas ŽchŽant, de transport et dĠhŽbergement liŽs ˆ la rŽalisation dĠactions de formation seront prises en charge par lĠAFDAS selon les modalitŽs, pour les DIF prioritaires, dŽfinies par le Conseil de la branche. Dans les entreprises dĠau moins 10 salariŽs, ce financement ne concernera que les publics et actions de formation reconnus prioritaires au sens de lĠarticle 3 du prŽsent titre.

Les heures de formation effectuŽes en dehors du temps de travail ouvrent le droit au versement de lĠallocation de formation dŽfinie par lĠarticle L.6321-2 du code du travail, soit 50% de la rŽmunŽration nette de rŽfŽrence du salariŽ concernŽ.

 

Les heures de formation effectuŽes pendant le temps de travail donnent droit au maintien de la rŽmunŽration.

 

Article 6 – Mise en Ïuvre des conditions de portabilitŽ du DIF

 

a)    Avant la fin du prŽavis

En application des dispositions de lĠarticle L. 6323-17 du code du travail, en cas de licenciement non consŽcutif ˆ une faute lourde, et si le salariŽ en fait la demande avant la fin

du prŽavis, la somme correspondant au solde du nombre dĠheures acquises au titre du droit individuel ˆ la formation et non utilisŽes, multipliŽ par le montant forfaitaire visŽ au deuxime alinŽa de lĠarticle L. 6332-14, permet de financer tout ou partie dĠune action de bilan de compŽtences, de validation des acquis de lĠexpŽrience ou de formation. A dŽfaut dĠune telle demande, la somme nĠest pas due par lĠemployeur. Lorsque lĠaction est rŽalisŽe pendant la durŽe du prŽavis, elle se dŽroule pendant le temps de travail.

En cas de dŽmission, le salariŽ peut demander ˆ bŽnŽficier de son droit individuel ˆ la formation sous rŽserve que lĠaction de bilan de compŽtences, de validation des acquis de lĠexpŽrience ou de formation soit engagŽe avant la fin du prŽavis.

Le salariŽ souhaitant exercer son droit individuel ˆ la formation doit adresser sa demande ˆ lĠemployeur dans les formes et dŽlais prŽvus ˆ lĠarticle 4 du titre V du prŽsent accord.

La demande doit tre prŽsentŽe avant la fin du prŽavis.

 

Dans le cas dĠun licenciement – sauf faute lourde – lĠaction peut tre engagŽe ou peut se poursuivre aprs la cessation du contrat.

 

Dans le cas dĠun licenciement pour faute grave, lĠaction de formation est engagŽe directement avec lĠAFDAS, dans les conditions visŽes au point 2 ci-aprs.

 

 

b)    Aprs la cessation du contrat de travail

En application des dispositions de lĠarticle L. 6323-18 du code du travail, en cas de rupture du contrat de travail non consŽcutive ˆ une faute lourde, de dŽmission pour motif lŽgitime ouvrant droit ˆ lĠassurance ch™mage, de rupture conventionnelle homologuŽe ou dĠŽchŽance ˆ terme du contrat de travail ouvrant droit ˆ la prise en charge par le rŽgime dĠassurance ch™mage, la somme correspondant au solde du nombre dĠheures acquises au titre du droit individuel ˆ la formation et non utilisŽes, multipliŽ par le montant forfaitaire visŽ au deuxime alinŽa de lĠarticle L. 6332-14 du code du travail, est utilisŽe dans les conditions suivantes :

-       Lorsque le salariŽ en fait la demande auprs dĠun nouvel employeur, au cours des deux annŽes suivant son embauche, la somme permet de financer, soit aprs accord de lĠemployeur, tout ou partie dĠune action de bilan de compŽtence, de validation des acquis de lĠexpŽrience ou de formation, soit sans lĠaccord de lĠemployeur, tout ou partie dĠune action de bilan de compŽtence, de validation des acquis de lĠexpŽrience ou de formation relevant des prioritŽs dŽfinies ˆ lĠarticle 3 du prŽsent titre. Lorsque le salariŽ et lĠemployeur sont en dŽsaccord, lĠaction se dŽroule hors temps de travail et lĠallocation visŽe ˆ lĠarticle L. 6321-10 nĠest pas due par lĠemployeur.

Le paiement de la somme est assurŽ par lĠorganisme paritaire collecteur agrŽŽ dont relve lĠentreprise dans laquelle le salariŽ est embauchŽ et la somme est imputŽe au titre du dispositif Ç professionnalisation È

 

-       Lorsque le demandeur dĠemploi en fait la demande, la somme permet de financer tout ou partie dĠune action de bilan de compŽtences, de validation des acquis de lĠexpŽrience ou de formation. La mobilisation de la somme a lieu en prioritŽ pendant la pŽriode de prise en charge de lĠintŽressŽ par le rŽgime dĠassurance ch™mage, aprs avis du rŽfŽrent chargŽ de lĠaccompagnement de lĠintŽressŽ.

 

Le paiement de la somme est assurŽ par lĠorganisme paritaire collecteur paritaire agrŽŽ dont relve la dernire entreprise dans laquelle le salariŽ a acquis ses droits. Elle est imputŽe au titre du dispositif Ç professionnalisation È

 

En cas de dŽpart ˆ la retraite, le salariŽ ne peut bŽnŽficier de ses droits acquis au titre du droit individuel ˆ la formation.

 

Article 7 – Obligation dĠinformation du salariŽ

 

DĠune part, lĠemployeur est tenu dĠinformer le salariŽ dans la lettre de licenciement, sĠil y a lieu, de ses droits en matire de droit individuel ˆ la formation au titre de lĠarticle L. 6323-17 du code du travail, cĠest ˆ dire le nombre dĠheures acquises au titre du DIF et la possibilitŽ pour le salariŽ dĠen demander lĠutilisation pendant le prŽavis. Le cas ŽchŽant, il sera Žgalement indiquŽ quĠen cas de mise en Ïuvre dĠun contrat de sŽcurisation professionnelle (CSP), lĠemployeur verse ˆ P™le Emploi une somme Žgale au nombre dĠheures de DIF acquises et non utilisŽes, multipliŽ par le montant forfaitaire visŽ au deuxime alinŽa de lĠarticle L. 6332-14 du code du travail.

 

DĠautre part, ˆ lĠexpiration du contrat de travail, lĠemployeur mentionne sur le certificat de travail les droits acquis par le salariŽ au titre du droit individuel ˆ la formation et dŽsigne lĠOPCA en charge dĠassurer le versement de la somme correspondant aux droits acquis non utilisŽs par le salariŽ, ˆ savoir celui dont relve la dernire entreprise dans laquelle le salariŽ a acquis ses droits. En cas dĠacceptation dĠun contrat de sŽcurisation  professionnelle par le salariŽ, ce montant est Žgal ˆ zŽro.

 

 

TITRE VII     LE CONGE INDIVIDUEL DE FORMATION

 

Les parties signataires rappellent lĠexistence du congŽ individuel de formation qui permet ˆ tout salariŽ, au cours de sa vie professionnelle, de suivre ˆ son initiative et ˆ titre individuel, des actions de formation, indŽpendamment de sa participation aux stages compris, le cas ŽchŽant, dans le plan de formation de lĠentreprise. LĠobjectif du congŽ individuel de formation est de permettre au salariŽ de se perfectionner professionnellement, de changer dĠactivitŽ ou de secteur professionnel, dĠacquŽrir une nouvelle qualification ou une qualification supŽrieure.

 

Le dispositif du CIF est ouvert ˆ tous les salariŽs, quels que soient lĠeffectif de lĠentreprise et la nature du contrat de travail, sous rŽserve dĠune anciennetŽ de 24 mois consŽcutifs ou non en tant que salariŽ dont 12 mois dans lĠentreprise.

 

Le congŽ peut se rŽaliser en tout ou partie pendant le temps de travail, sous rŽserve de lĠautorisation dĠabsence de lĠemployeur, suivant les conditions prŽvues par les articles L. 6322-4 et suivants du code du travail.

 

Le CIF peut tre rŽalisŽ entirement hors temps de travail sous rŽserve quĠil soit dĠune durŽe minimale de 120 heures.

 

Si le congŽ se dŽroule en totalitŽ en dehors du temps de travail, lĠemployeur nĠest pas obligatoirement informŽ du dŽpart en formation du salariŽ. La formation suivie hors temps de travail dans le cadre du CIF nĠouvre droit ˆ aucune rŽmunŽration ni allocation de formation.

 

Aprs avoir obtenu lĠautorisation dĠabsence de son employeur, le salariŽ doit formuler sa demande auprs de lĠAFDAS suivant les conditions dŽfinies par lĠAFDAS en sa qualitŽ dĠOPACIF.

 

 

 

Pour les salariŽs titulaires de contrats ˆ durŽe dŽterminŽe, le congŽ individuel de formation, qui correspond ˆ la durŽe de lĠaction de formation, se dŽroule en dehors de la pŽriode dĠexŽcution du contrat de travail ˆ durŽe dŽterminŽe. LĠaction de formation dŽbute au plus tard douze mois aprs le terme du contrat.

 

Pour pouvoir bŽnŽficier dĠun CIF le salariŽ en CDD doit avoir travaillŽ :

-       24 mois, consŽcutifs ou non, en qualitŽ de salariŽ, au cours des 5 dernires annŽes,

-       Dont 4 mois, consŽcutifs ou non, sous contrat de travail ˆ durŽe dŽterminŽe, au cours des 12 derniers mois.

-        

Toutefois, ˆ la demande du salariŽ, la formation peut tre suivie, aprs accord de lĠemployeur, en tout ou partie avant le terme du contrat de travail.

 

Les dŽpenses liŽes ˆ la rŽalisation dĠun congŽ individuel de formation sont prises en charge par lĠorganisme paritaire agrŽŽ ˆ ce titre dont relve lĠentreprise dans laquelle le salariŽ a exŽcutŽ son dernier contrat de travail ˆ durŽe dŽterminŽe.

 

Les parties signataires insistent sur le r™le moteur quĠelles doivent remplir en Žtant partie aux instances de lĠAFDAS qui dŽfinissent les rgles gŽnŽrales de prise en charge des dispositifs du congŽ individuel de formation.

 

 

TITRE VIII    ENTRETIEN PROFESSIONNEL, BILAN DE COMPETENCE, BILAN DĠETAPE PROFESSIONNEL

 

 

Article 1 – Principes

 

Le lŽgislateur a prŽvu un certain nombre de dispositifs visant ˆ favoriser le dŽroulement et la progression des carrires des salariŽs : entretien professionnel, bilan de compŽtence, bilan dĠŽtape professionnel. Ces dispositifs permettent aux salariŽs, avec leur employeur, dĠanticiper leurs Žvolutions de carrire.

 

Les entreprises sont invitŽes ˆ favoriser la formation de lĠencadrement ˆ la conduite des entretiens professionnels, notamment en ce qui concerne les techniques dĠentretien, la connaissance des dispositifs de formation et la dŽtection des besoins de formation.

 

Article 2 – Entretien professionnel

 

Pour lui permettre dĠtre acteur de son Žvolution professionnelle, tout salariŽ ayant au moins deux ans dĠactivitŽ dans lĠentreprise bŽnŽficie de prŽfŽrence annuellement, et au minimum tous les deux ans, dĠun entretien professionnel rŽalisŽ par lĠentreprise.

Tout travailleur ˆ domicile ayant totalisŽ, pendant deux annŽes consŽcutives, un minimum de 1200 heures de travail, bŽnŽficie dans les mmes conditions dĠun entretien professionnel.

 

 

 

Au cours de lĠentretien, lĠemployeur et le salariŽ sĠattacheront ˆ identifier les compŽtences nouvelles ˆ acquŽrir ou ˆ perfectionner en vue dĠune meilleure ma”trise de lĠemploi du salariŽ ou dĠune Žvolution professionnelle future, ainsi que les actions de formation nŽcessaires et souhaitŽes. Les propositions Žmises lors de lĠentretien professionnel sont formalisŽes par Žcrit sur un support.

 

Dans les entreprises et groupes dĠentreprises au sens de lĠarticle L. 2331-1 du code du travail employant au moins cinquante salariŽs, lĠemployeur doit organiser, pour chacun des salariŽs dans lĠannŽe qui suit son quarante-cinquime anniversaire, un entretien professionnel au cours duquel il lĠinforme notamment sur ses droits en matire dĠaccs ˆ un bilan dĠŽtape professionnel, ˆ un bilan de compŽtence ou ˆ une action de professionnalisation.

 

Article 3 – Bilan de compŽtence

 

LĠobjectif du bilan de compŽtence est de permettre au salariŽ dĠanalyser ses compŽtences et aptitudes, tant professionnelles que personnelles dans le cadre dĠun projet professionnel ou de formation.

 

Le salariŽ est seul destinataire des rŽsultats dŽtaillŽs de ce bilan et dĠun document de synthse qui ne peuvent tre communiquŽs sans lĠaccord de ce dernier.

 

Le bilan de compŽtence peut se dŽrouler pendant ou en dehors du temps de travail.

 

Le bilan de compŽtence est organisŽ dans le cadre du plan de formation, sur proposition de lĠemployeur, ou ˆ lĠinitiative du salariŽ dans le cadre du congŽ spŽcifique de bilan de compŽtence.

LorsquĠil est inscrit et financŽ dans le cadre du plan de formation, le bilan de compŽtence est rŽalisŽ avec lĠaccord du salariŽ.

 

Tout salariŽ a le droit de demander ˆ son employeur un congŽ pour faire un bilan de compŽtence, sous rŽserve :

 

-       pour les salariŽs en contrat ˆ durŽe indŽterminŽe de justifier dĠune activitŽ salariŽe de cinq ans dont douze mois dans lĠentreprise ;

-       pour les salariŽs en contrat ˆ durŽe dŽterminŽe de justifier dĠune anciennetŽ de 24 mois consŽcutifs ou non en qualitŽ de salariŽ (CDI, CDD, intŽrim) au cours des cinq dernires annŽes, dont quatre mois sous CDD consŽcutifs ou non, au cours des douze derniers mois. Le dŽpart en congŽ est uniquement conditionnŽ par lĠaccord de prise en charge financire de lĠAFDAS  et le congŽ de bilan de compŽtence doit dŽbuter au plus tard douze mois aprs la fin du premier CDD ;

-       de ne pas avoir bŽnŽficiŽ dĠun bilan de compŽtence au cours des cinq (5) annŽes prŽcŽdant la demande.

 

Pour bŽnŽficier dĠun congŽ de bilan de compŽtence, le salariŽ doit adresser par Žcrit ˆ son employeur une demande dĠautorisation dĠabsence dans un dŽlai de 60 jours avant le dŽbut du congŽ de bilan de compŽtence. LĠemployeur doit formuler sa rŽponse par Žcrit dans les 30 jours suivant la rŽception de la demande. Un report dĠautorisation dĠabsence nĠest possible que dans une limite de 6 mois, sous rŽserve que lĠemployeur en fournisse le motif.

 

Article 4 – Bilan dĠŽtape professionnel

 

A lĠoccasion de son embauche, le salariŽ est informŽ que, ds lors quĠil dispose de deux ans dĠanciennetŽ dans la mme entreprise, il bŽnŽficie ˆ sa demande dĠun bilan dĠŽtape professionnel. Toujours ˆ sa demande, Ce bilan peut tre renouvelŽ tous les cinq ans.

 

A partir dĠun diagnostic rŽalisŽ en commun par le salariŽ et son employeur, le bilan dĠŽtape professionnel a pour objet de permettre au salariŽ dĠŽvaluer ses capacitŽs professionnelles et ses compŽtences et ˆ son employeur de dŽterminer les objectifs de formation du salariŽ.

 

Les conditions de mise en Ïuvre de ce bilan sont dŽfinies par un accord national interprofessionnel Žtendu prŽvu ˆ lĠarticle L. 6315-1 du code du travail.

Les conditions dĠapplication, ds lors quĠelles seront rendues obligatoires, seront communiquŽes au salariŽ lors de son embauche.

 

Pour les salariŽs ‰gŽs de plus de 55 ans, le bilan dĠŽtape professionnel est Žgalement lĠoccasion dĠenvisager avec leur employeur les modalitŽs dĠune Žventuelle transition vers la retraite, en prenant en compte, notamment, les besoins et les opportunitŽs de tutorat dans lĠentreprise.

 

 

TITRE IX      APPRENTISSAGE, VALIDATION DES ACQUIS DE LĠEXPERIENCE (VAE), JURY DE VAE ET DĠEXAMEN, STAGES

 

Article 1 – Apprentissage

 

Compte tenu de leurs particularitŽs, les compŽtences des mŽtiers de lĠŽdition sĠacquirent notamment dans les actes rŽels de travail. La rŽussite dĠun jeune en formation dŽpend pour beaucoup de la qualitŽ de lĠaccueil et de lĠaccompagnement dont il bŽnŽficiera en entreprise. CĠest dire que lĠaction du ma”tre dĠapprentissage dans la formation de lĠapprenti est fondamentale. Il en va de mme pour les responsables de stages qui accueillent des lycŽens et des Žtudiants en pŽriodes de formation en entreprise ou en stage et des tuteurs qui forment des jeunes en contrat de professionnalisation, ainsi que tous stagiaires en pŽriode dĠapplication en entreprise.

 

CĠest pourquoi la profession dŽcide de dŽvelopper la capacitŽ des entreprises ˆ bien accueillir, former, accompagner et fidŽliser les jeunes qui effectuent des sŽjours, des stages, des pŽriodes de formation en entreprise, en particulier des jeunes sous contrat dĠapprentissage.

 

Article 2 – VAE

 

La VAE peut tre mise en Ïuvre pour permettre aux salariŽs relevant de la branche professionnelle lĠobtention dĠun certificat de qualification professionnelle correspondant ˆ des qualifications recherchŽes dans le secteur professionnel de lĠŽdition, dĠun titre ˆ finalitŽ professionnelle ou tout dipl™me, sous rŽserve que ce titre, ou ce dipl™me, figure dans le rŽpertoire national des certifications professionnelles, ou que ce certificat de qualification soit Žtabli par la CPNE

La nŽgociation triennale de branche portant sur les prioritŽs, les objectifs et les moyens de la formation professionnelle des salariŽs concerne la validation des acquis de lĠexpŽrience pour les points suivants :

-       les modalitŽs dĠinformation des entreprises et des salariŽs de lĠEdition portant sur les actions de validation des acquis de lĠexpŽrience mises en Ïuvre par la branche en vue de lĠobtention dĠune qualification soit enregistrŽe au rŽpertoire national des certifications professionnelles, soit reconnue par les classifications de la convention collective nationale de lĠEdition, soit figurant sur une liste Žtablie par la commission paritaire nationale de lĠemploi de lĠEdition ;

-       les conditions propres ˆ favoriser lĠaccs des salariŽs, dans un cadre collectif ou individuel, ˆ la validation des acquis de lĠexpŽrience ;

-       les modalitŽs de prise en charge par lĠAFDAS des dŽpenses affŽrentes ˆ la participation dĠun salariŽ ˆ un jury dĠexamen ou de validation des acquis de lĠexpŽrience.

 

Article 3 – Stages et emploi des jeunes

 

Compte tenu de leurs particularitŽs, les compŽtences des mŽtiers de lĠŽdition sĠacquirent notamment dans les actes rŽels de travail. La rŽussite dĠun jeune en formation dŽpend pour beaucoup de la qualitŽ de lĠaccueil et de lĠaccompagnement dont il bŽnŽficiera en entreprise. La profession reconna”t le r™le fondamental des responsables de stages qui accueillent des lycŽens et des Žtudiants en pŽriodes de formation en entreprise ou en stage et des tuteurs qui forment des stagiaires en pŽriode dĠapplication en entreprise.

CĠest pourquoi la profession dŽcide de dŽvelopper la capacitŽ des entreprises ˆ bien accueillir, former, accompagner et fidŽliser les jeunes qui effectuent des sŽjours, des stages ou des pŽriodes de formation en entreprise.

 

Les stages en entreprise ne relevant ni des dispositions de l'article L. 4153-1 du code du travail, ni de la formation professionnelle continue telle que dŽfinie par le livre III sixime partie du mme code sont intŽgrŽs ˆ un cursus pŽdagogique, selon des modalitŽs dŽfinies par dŽcret.

 

Ils doivent faire lĠobjet dĠune convention entre lĠentreprise dĠaccueil, le stagiaire et lĠŽtablissement dĠenseignement et leur durŽe ne peut excŽder six mois.

 

La durŽe du ou des stages dĠun mme stagiaire dans une mme entreprise ne peut excŽder six mois par annŽe dĠenseignement, ˆ lĠexception des cas suivants :

-       pour les stagiaires qui interrompent momentanŽment leur formation afin dĠexercer des activitŽs visant exclusivement lĠacquisition de compŽtences en liaison avec cette formation ;

-       pour les stages qui sont prŽvus dans le cadre dĠun cursus pluriannuel de lĠenseignement supŽrieur.

-        

Un dŽlai de carence entre deux stages successifs doit tre respectŽ, conformŽment aux dispositions lŽgales.

 

Lorsque la durŽe de ces stages ainsi dŽfinis est supŽrieure ˆ deux mois consŽcutifs ou non au cours dĠune mme annŽe scolaire ou universitaire, celui-ci donne lieu ˆ une gratification payŽe au stagiaire, dont le montant ne peut tre infŽrieur au montant lŽgal. Cette gratification nĠa pas le caractre dĠun salaire.

En cas dĠembauche du stagiaire dans un dŽlai maximum de six mois consŽcutifs ˆ la fin du stage dans lĠentreprise, la durŽe du stage est dŽduite de la pŽriode dĠessai, dans la limite de la moitiŽ de la pŽriode dĠessai.

 

Si lĠembauche intervient dans les 3 mois suivant lĠissue du stage, la durŽe du stage est intŽgralement dŽduite si lĠembauche est effectuŽe dans un emploi en correspondance avec les activitŽs qui avaient ŽtŽ confiŽes au stagiaire.

 

Lorsque le stagiaire est embauchŽ par lĠentreprise ˆ lĠissue dĠun stage dĠune durŽe supŽrieure ˆ deux mois, la durŽe de ce stage est prise en compte pour lĠouverture et le calcul des droits ˆ lĠanciennetŽ.

 

Article 4 – Jury de VAE et dĠexamen

 

Le salariŽ dŽsignŽ pour participer ˆ un jury dĠexamen ou de validation des acquis de lĠexpŽrience adresse ˆ lĠemployeur, dans un dŽlai qui ne peut tre infŽrieur ˆ quinze jours calendaires avant le dŽbut de la session, une demande Žcrite dĠautorisation dĠabsence, en indiquant les dates et le lieu de la session. Il joint ˆ sa demande une copie de sa convocation. Les dŽpenses affŽrentes ˆ la participation dĠun salariŽ ˆ un jury dĠexamen ou de validation des acquis de lĠexpŽrience mentionnŽ au dernier alinŽa de lĠarticle L. 6313-1 sont couvertes par lĠAFDAS selon des modalitŽs et conditions de prise en charge validŽes par son conseil dĠadministration de ce dernier.

 

 

TITRE X       NEGOCIATION TRIENNALE, EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

 

Au moins tous les trois ans, les organisations syndicales de salariŽs et le Syndicat national de lĠEdition se rŽunissent pour nŽgocier sur les prioritŽs, les objectifs et les moyens de la formation professionnelle des salariŽs. Cette rŽunion est lĠoccasion de faire un bilan approfondi de lĠŽgalitŽ dĠaccs ˆ la formation professionnelle pour les femmes comme pour les hommes.

Prenant en compte la dimension transversale de la nŽgociation sur lĠŽgalitŽ professionnelle, les diffŽrentes nŽgociations et les Žtudes engagŽes au niveau de la branche de lĠŽdition pour promouvoir et dŽvelopper la formation professionnelle doivent intŽgrer la dimension de lĠŽgalitŽ.

 

Article 1 – NŽgociation triennale de branche

A partir des ŽlŽments chiffrŽs dŽlivrŽs par les enqutes de branche et des Žtudes complŽmentaires commandŽes par lĠobservatoire des mŽtiers et des qualifications, la nŽgociation triennale de branche porte notamment sur lĠŽgal accs ˆ la formation des salariŽs selon leur catŽgorie professionnelle et la taille de leur entreprise, la portabilitŽ du droit individuel ˆ la formation, la validation des acquis de lĠexpŽrience, lĠaccs aux certifications, le dŽveloppement du tutorat et la valorisation de la fonction de tuteur, en particulier les conditions de son exercice par des salariŽs ‰gŽs de plus de cinquante-cinq ans.

 

Article 2 – EgalitŽ professionnelle entre les femmes et les hommes

Les parties signataires reconnaissent que lĠŽgalitŽ dĠaccs ˆ la formation professionnelle et au renforcement des qualifications constitue un facteur majeur de justice et de progrs social pour les femmes et pour les hommes.

 

Dans cet objectif, les parties signataires considrent que lĠaccs des femmes et des hommes ˆ la formation professionnelle est un ŽlŽment dŽterminant pour assurer aux salariŽs une rŽelle ŽgalitŽ dans leur dŽroulement de carrire et, par voie de consŽquences, dans lĠŽvolution de leur qualification et de leur salaire.

 

Ë cet effet, dans la perspective de la nŽgociation triennale de la branche sur lĠŽgalitŽ professionnelle, lĠobservatoire prospectif des mŽtiers et des qualifications assure la premire source de donnŽes dĠanalyse de la situation comparŽe des femmes et des hommes dans le domaine de la formation, des mŽtiers et des qualifications, ˆ partir des indicateurs pertinents dŽfinis par la branche et notamment, sans que cela soit exhaustif, la formation initiale, lĠanciennetŽ dans la branche, lĠ‰ge des salariŽs.

 

 

TITRE XI      OBLIGATION DĠINFORMATION DES SALARIES

 

Les parties signataires rappellent que la formation continue tout au long de la vie doit permettre ˆ chaque salariŽ de progresser au cours de sa vie professionnelle. Cela passe, notamment, par la reconnaissance des actions de formation que chaque salariŽ a, sous diverses formes, suivies durant son parcours professionnel afin, par exemple, de pouvoir effectuer un bilan de compŽtences ou entamer un processus de validation des acquis de lĠexpŽrience.


Il convient ˆ cette fin que soient fournis au salariŽ des ŽlŽments tangibles attestant de ce parcours de formation.

 

Article 1 - LĠattestation de formation

 

Les parties signataires rappellent que les actions de formation professionnelle doivent rŽpondre aux critres dĠimputabilitŽ (objectifs, nature et durŽe de lĠaction, rŽsultats de lĠŽvaluation des acquis de la formation) dŽfinis par le lŽgislateur.

Ces actions de formation, mentionnŽes ˆ lĠarticle L. 6313-1 du code du travail, sont rŽalisŽes conformŽment au programme prŽŽtabli qui, en fonction dĠobjectifs dŽterminŽs, prŽcise les moyens pŽdagogiques, techniques et dĠencadrement mis en Ïuvre ainsi que les moyens permettant de suivre son exŽcution et dĠen apprŽcier les rŽsultats. A lĠissue de la formation, lĠorganisme de formation prestataire doit dŽlivrer au stagiaire une attestation reprenant les critres dĠimputabilitŽ dŽfinis ci-avant.

 

De la mme faon, lorsque les actions de formation sont organisŽes par lĠentreprise elle-mme, lĠemployeur dŽlivre au stagiaire, ˆ lĠissue de la formation, lĠattestation prŽvue ˆ lĠarticle L. 6353-1 du code du travail.

 

 

 

Article 2 - RŽcapitulatif annuel

 

Pour les actions de formation ˆ lĠinitiative de lĠemployeur et rentrant dans le cadre du plan de formation, il est rappelŽ quĠun document rŽcapitulatif retraant lĠensemble des heures de formation rŽalisŽes et des versements de lĠallocation de formation est remis au salariŽ chaque annŽe. Ce document est annexŽ au bulletin de paie, en application des dispositions de lĠarticle D. 6321-10 du code du travail.

 

 

TITRE XII        INFORMATION ET CONSULTATION DES INSTITUTIONS REPRESENTATIVES DU PERSONNEL

 

Article 1 – Les institutions reprŽsentatives du personnel

 

Les Institutions reprŽsentatives du personnel (IRP) qui doivent tre consultŽes en matire de formation professionnelle sont :

-       les dŽlŽguŽs du personnel, dans les entreprises de 11 ˆ 49 salariŽs, en application des dispositions de lĠarticle L. 2313-8 du code du travail ;

-       la dŽlŽgation unique du personnel ou le comitŽ dĠentreprise, dans les entreprises de 50 ˆ 199 salariŽs ;

-       le comitŽ dĠentreprise ou le comitŽ dĠŽtablissement dans les entreprises de 200 salariŽs et plus.

 

Article 2 – Champ dĠintervention des IRP en matire de formation professionnelle

 

LĠinstitution reprŽsentative du personnel compŽtente formule toute proposition de nature ˆ amŽliorer les conditions dĠaccs et la mise en Ïuvre des actions de formation pour les salariŽs de lĠentreprise.

 

Elle intervient, notamment, dans les domaines ci-aprs, conformŽment aux dispositions lŽgislatives et rŽglementaires en vigueur, en particulier suivant les articles L. 2323-33 et suivants du code du travail.

 

a) les orientations de la formation professionnelle, le plan de formation et sa mise en oeuvre

 

LĠIRP compŽtente est obligatoirement consultŽe sur les orientations de la formation professionnelle dans lĠentreprise en fonction des perspectives Žconomiques et de lĠŽvolution de lĠemploi, des investissements et des technologies dans lĠentreprise.

 

Il en est de mme en cas de modification importante de ces ŽlŽments.

 

LĠIRP compŽtente donne son avis tous les ans sur lĠexŽcution du plan de formation de lĠannŽe en cours et sur le projet de plan pour lĠannŽe ˆ venir qui doit tenir compte des orientations dŽfinies ci-dessus, selon les modalitŽs prŽvues ˆ lĠarticle 1 du titre IV du prŽsent accord.

 

LĠIRP compŽtente est Žgalement consultŽe sur les conditions de mise en Ïuvre des contrats et pŽriodes de professionnalisation, ainsi que sur la mise en Ïuvre du DIF.

 

b) les contrats de professionnalisation

 

LĠIRP compŽtente est consultŽe et les dŽlŽguŽs syndicaux, sĠil y en a, sont informŽs sur :

-      les effectifs concernŽs par le contrat, rŽpertoriŽs par ‰ge, sexe et niveau initial de formation,

-      les conditions dĠaccueil et dĠencadrement des bŽnŽficiaires pendant la durŽe de leur contrat,

-      les informations donnŽes au titulaire du contrat sur le fonctionnement et les activitŽs de lĠentreprise,

-      les emplois occupŽs pendant leur contrat,

-      les conditions de mise en Ïuvre des actions de professionnalisation,

-      les rŽsultats obtenus en fin de contrat.

 

Les contrats de professionnalisation sont pris en compte dans lĠanalyse de la situation de lĠemploi prŽvue ˆ lĠarticle L.2323-57 du code du travail.

 

c) la commission de formation

 

La commission de formation, dont les attributions et les modalitŽs de fonctionnement sont fixŽes par le code du travail, doit favoriser lĠinformation des salariŽs de lĠentreprise sur la formation, ainsi que lĠexpression de leurs besoins dans ce domaine. Cette mission dĠinformation de la commission de formation ne saurait faire obstacle aux responsabilitŽs propres de lĠentreprise et de son encadrement dans le domaine de la formation professionnelle. Les documents dĠinformation relatifs ˆ la formation sont Žgalement transmis aux dŽlŽguŽs syndicaux.

 

Les parties signataires rappellent que des commissions de formation doivent tre constituŽes dans les entreprises comportant au moins deux cents salariŽs.

 

Les parties signataires rappellent que lĠensemble des sujets traitant de la formation professionnelle continue fait lĠobjet dĠune information et/ou consultation selon les conditions lŽgales et rŽglementaires en vigueur auprs des comitŽs dĠentreprise, comitŽs dĠŽtablissements, comitŽs centraux dĠentreprise, dŽlŽguŽs du personnel et dŽlŽguŽs syndicaux.

 

 

TITRE XIII    DISPOSITIONS PARTICULIERES POUR LES ENTREPRISES DE MOINS DE 10 SALARIES

 

Article 1 – Situation des entreprises de moins de 10 salariŽs

 

Compte tenu des difficultŽs particulires que pourront rencontrer les entreprises de moins de 10 salariŽs du fait notamment de leur effectif pour mettre en Ïuvre les dispositions du prŽsent accord, les mesures particulires dŽfinies ci-dessous ont ŽtŽ arrtŽes.

 

Article 2 – Financement prioritaire de  lĠAFDAS

 

LĠAFDAS financera prioritairement pour les entreprises concernŽes par le prŽsent titre :

-       des actions de formation incluses dans un contrat de professionnalisation dŽfinies au titre II ;

-       des actions de formation incluses dans une pŽriode de professionnalisation concernant les publics prioritaires de ces actions dŽfinies au titre III.

 

Un effort contributif important dĠinformation doit tre consacrŽ ˆ lĠattention des dirigeants des entreprises de moins de 10 salariŽs sur les nouveaux dispositifs de la formation professionnelle financŽs par lĠAFDAS.

 

Article 3 – Mutualisation des fonds collectŽs

 

Les sommes versŽes ˆ lĠAFDAS, pour les entreprises de moins de 10 salariŽs, seront mutualisŽes afin dĠassurer un meilleur financement aux actions dŽfinies ˆ lĠarticle 2 du prŽsent titre.

La partie de ces sommes correspondant au plan de formation ne peut pas tre appelŽe par les entreprises dĠau moins 10 salariŽs. A contrario, les entreprises de moins de 10 salariŽs peuvent bŽnŽficier, au titre du plan de formation, des sommes versŽes par lĠensemble des entreprises de la branche, selon le principe de la fongibilitŽ asymŽtrique.

 

 

TITRE XIV    DISPOSITIONS FINANCIERES

 

Article 1 - CONTRIBUTION AU TITRE DU FINANCEMENT DU FPSPP

 

Les entreprises de la branche contribuent au financement du Fonds Paritaire de SŽcurisation des Parcours Professionnels (FPSPP) suivant un pourcentage fixŽ chaque annŽe par dŽcret, correspondant ˆ un taux variant de 5 ˆ 13% du montant de leur obligation au financement de la formation professionnelle tout au long de la vie.

 

Cette contribution est reversŽe chaque annŽe par lĠAFDAS au FPSPP.

 

LĠassiette du financement du FPSPP est composŽe :

-       Des contributions lŽgales et rglementaires dues par les entreprises de moins de 10 salariŽs,

-       Des contributions lŽgales et rglementaires dues au titre du CongŽ Individuel de Formation,

-       Des contributions lŽgales et rglementaires dues au titre de la professionnalisation,

-       De lĠobligation de financement des entreprises au titre du plan de formation en application de lĠarticle L.6331-9 du code du travail.

 

Pour les contributions versŽes obligatoirement ˆ lĠAfdas, OPCA et OPACIF de la branche, les taux indiquŽs aux articles ci-aprs incluent la contribution au financement du FPSPP.

 

 

 

Article 2 - ENTREPRISES DĠAU MOINS 10 SALARIES

 

Les entreprises employant au moins 10 salariŽs doivent, chaque annŽe, consacrer au financement des actions de formation professionnelle continue, conformŽment aux dispositions de lĠarticle L. 6331-9 du code du travail, une contribution minimale de 1,60% du montant des rŽmunŽrations versŽes pendant lĠannŽe de rŽfŽrence. Les employeurs de dix ˆ moins de 20 salariŽs sont exonŽrŽs des versements lŽgaux ou conventionnels qui leur sont applicables dans les conditions de lĠarticle L. 6331-14 du code du travail.

 

Ces entreprises doivent effectuer ˆ lĠAFDAS, OPCA et OPACIF de la branche, un versement correspondant au minimum :

 

- ˆ 0,50% des rŽmunŽrations versŽes pendant lĠannŽe de rŽfŽrence pour assurer le financement, selon les prioritŽs ŽnoncŽes dans le prŽsent accord :

-       des actions dĠŽvaluation, dĠaccompagnement et de formation liŽes aux contrats ou pŽriodes de professionnalisation,

-       des actions de prŽparation et dĠexercice de la fonction tutorale,

-       des frais de formation et le cas ŽchŽant, de transport et dĠhŽbergement liŽs ˆ la rŽalisation dĠactions de formations reconnues prioritaires pour lĠexercice du DIF,

-       des dŽpenses de fonctionnement des centres de formation dĠapprentis,

-       le financement du FPSPP.

-       pour les entreprises de plus de 20 salariŽs, ˆ 0,20 % des rŽmunŽrations versŽes pendant lĠannŽe de rŽfŽrence ˆ lĠAFDAS pour assurer le financement des CongŽs individuels de formation, Actions de validation des acquis de lĠexpŽrience et CongŽs bilans de compŽtences, ainsi que le financement du FPSPP.

-       le montant destinŽ au financement du FPSPP dans les conditions dŽfinies ˆ lĠarticle 1 du prŽsent titre calculŽ sur la participation au titre du plan de formation de 0,90%.

Ces entreprises doivent financer des actions de formation pour le solde du plan de formation au minimum ˆ hauteur de 0,90%, dŽduction faite du versement destinŽ au financement du FPSPP prŽvu ci-dessus. Elles peuvent, ˆ titre volontaire, verser ˆ lĠAfdas, lĠOPCA de branche, tout ou partie de ce solde du 0,90% au titre du plan de formation.

Article 3 - ENTREPRISES EMPLOYANT MOINS DE 10 SALARIES

 

Les entreprises employant moins de 10 salariŽs doivent, chaque annŽe, consacrer au financement des actions de formations professionnelles continues, conformŽment aux dispositions de lĠarticle L.6331-2 du code du travail, une contribution minimale de 0,55% du montant des rŽmunŽrations versŽes pendant lĠannŽe de rŽfŽrence.

Cette contribution est versŽe en totalitŽ ˆ  lĠAFDAS.

Ce versement est affectŽ au financement, selon les prioritŽs dŽfinies par le prŽsent accord :

á      ˆ concurrence de 0,15% du montant des rŽmunŽrations versŽes pendant lĠannŽe de rŽfŽrence :

-       au financement des actions dĠŽvaluation, dĠaccompagnement et de formation liŽes aux contrats et pŽriodes de professionnalisation ;

-       au financement des actions de prŽparation et dĠexercice de la fonction tutorale ;

-       aux dŽpenses de fonctionnement des centres de formations dĠapprentis,

-       au financement du FPSPP.

 

á      ˆ concurrence du solde :

-       au financement des actions de formations mises en Ïuvre dans le cadre du plan de formation de lĠentreprise ;

-       au financement des actions mises en Ïuvre dans le cadre du DIF ;

-       au financement de la prise en charge du montant de lĠallocation de formation versŽe aux salariŽs pendant les heures de formation effectuŽes en dehors du temps de travail ;

-       et plus gŽnŽralement, au financement des actions et des moyens imputables au titre de la formation professionnelle,

-       au financement du FPSPP.

 

Article 4 – CONTRIBUTION QUEL QUE SOIT LĠEFFECTIF

 

Les entreprises, quel que soit leur effectif, doivent en complŽment des contributions prŽvues ci-dessus, sĠacquitter des contributions au titre du congŽ individuel de formation des CDD au taux de 1 % sur les salaires versŽs aux salariŽs sous CDD.

 

 

TITRE XV     DUREE, DEPïT, SUIVI, REVISION, DENONCIATION

 

ARTICLE 1 – DUREE - DEPïT

 

Le prŽsent accord est conclu pour une durŽe indŽterminŽe. Il prend effet ˆ compter de son extension. Il sera dŽposŽ conformŽment aux dispositions lŽgislatives et rŽglementaires en vigueur.

 

ARTICLE 2 – SUIVI

 

En cohŽrence avec le titre IX, les parties conviennent de se rŽunir tous les 3 ans, lors de la nŽgociation triennale de branche, afin de faire un bilan sur lĠapplication de cet accord et dĠenvisager dĠŽventuelles modifications.

 

ARTICLE 3 - REVISION

 

Chaque syndicat signataire ou adhŽrent peut demander la rŽvision de tout ou partie du prŽsent accord selon les modalitŽs suivantes :

 

Ż    toute demande de rŽvision doit tre adressŽe par lettre recommandŽe avec avis de rŽception ˆ chacun des autres signataires ou adhŽrents et comporter, outre lĠindication des dispositions dont la rŽvision est demandŽe, des propositions de remplacement ;

 

Ż    le plus rapidement possible, et au plus tard dans un dŽlai de 3 mois suivant la rŽception de cette lettre, les parties devront ouvrir une nŽgociation en vue de la rŽdaction dĠun nouveau texte ;

 

Ż    les dispositions de lĠaccord dont la rŽvision est demandŽe resteront en vigueur jusquĠˆ la conclusion dĠun nouvel accord. A dŽfaut dĠaccord dans un dŽlai de 6 mois ˆ compter de la demande de rŽvision, elles seront maintenues ;

 

Ż    sous rŽserve de lĠexercice du droit dĠopposition dans les conditions prŽvues par la loi, les dispositions de lĠavenant portant rŽvision se substitueront de plein droit ˆ celles de lĠaccord quĠelles modifient et seront opposables ˆ lĠensemble des employeurs et des salariŽs liŽs par lĠaccord, soit ˆ la date qui aura ŽtŽ expressŽment convenue, soit, ˆ dŽfaut, ˆ partir du jour qui suivra son dŽp™t auprs du service compŽtent.

 

ARTICLE 4 - DENONCIATION

 

LĠaccord pourra tre dŽnoncŽ, conformŽment ˆ lĠarticle L.2261-9  du code du travail, par lĠun ou lĠautre des signataires ou adhŽrents.

 

La dŽnonciation sera notifiŽe par lettre recommandŽe avec avis de rŽception ˆ chacun des autres signataires ou adhŽrents et dŽposŽe par la partie la plus diligente auprs des services du Ministre du travail et du secrŽtariat-greffe du conseil des prudĠhommes.

 

Lorsque lĠaccord a ŽtŽ dŽnoncŽ par la totalitŽ des signataires (ou adhŽrents) employeurs ou la totalitŽ des signataires (ou adhŽrents) salariŽs, la dŽnonciation entra”ne lĠobligation pour tous les signataires ou adhŽrents de se rŽunir le plus rapidement possible, et au plus tard dans un dŽlai de trois mois suivant la rŽception de la lettre de dŽnonciation, en vue de dŽterminer le calendrier des nŽgociations.

 

Durant les nŽgociations, lĠaccord reste applicable sans aucun changement.

 

Si un nouvel accord est signŽ dans le dŽlai de 12 mois suivant lĠexpiration du prŽavis, les dispositions du nouvel accord se substitueront intŽgralement ˆ lĠaccord dŽnoncŽ.

 

A dŽfaut dĠaccord dans ce dŽlai de 12 mois, lĠaccord ainsi dŽnoncŽ reste applicable sans changement pendant ce dŽlai.

 

PassŽ ce dŽlai dĠun an, le texte de lĠaccord cesse de produire ses effets.

 

 

 

Paris, le 26 mars 2012

 

 

 

Le Syndicat National de lĠEdition

 

 

 

 

 

La FŽdŽration de la communication (CFE-CGC)

 

 

 

 

 

Le Syndicat du Personnel dĠEncadrement de lĠEdition et

de la Librairie et de la Diffusion (CFE-CGC)

 

 

 

 

 

La FŽdŽration Communication, Conseil, Culture (F3C-CFDT)

 

 

 

 

 

Le Syndicat national Livre-Edition (CFDT)

 

 

 

 

 

La FŽdŽration franaise des syndicats de la communication Žcrite,
graphique et audiovisuelle (CFTC)

 

 

 

 

 

Le Syndicat national du personnel de lĠŽdition, de la librairie et
des activitŽs connexes (CFTC)

 

 

 

 

 

La FŽdŽration des travailleurs des industries du livre, du papier
et de la communication (FILPAC-CGT)

 

 

 

 

 

LĠUnion fŽdŽrale des ingŽnieurs, cadres et techniciens du livre
et de la communication (CGT)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La FŽdŽration des employŽs et cadres (CGT-FO)

 

 

 

 

 

Le Syndicat national de presse, dĠŽdition et de publicitŽ (SNPEP-FO)

 

 

 

 

 

Le Syndicat national des correcteurs et des mŽtiers connexes (SNC-FO)

 

 

 

 


 

 

 

ANNEXE

 

 

 

Rappel des dispositions lŽgales au 1er janvier 2012 sur la rŽpartition des contributions

 

Effectif de lĠentreprise

Contribution

Taux

 

Moins de 10 salariŽs

Professionnalisation

0,15%

Plan de formation

0,40%

CongŽ individuel de formation

 

de 10 salariŽs

ˆ moins de 20 salariŽs

Professionnalisation

0,15%

Plan de formation

0,90%

CongŽ individuel de formation

 

 

Plus de 20 salariŽs

Professionnalisation

0,50%

Plan de formation

0,90%

CongŽ individuel de formation

0.20%

Quel que soit lĠeffectif

CongŽ individuel de formation CDD

1 %